Malgré leurs différences, tous·tes ces jeunes partagent un patrimoine inestimable de connaissances, riche d’expériences langagières et identitaires, de répertoires langagiers et culturels. Ils·Elles parlent la langue familiale de manière différente, au niveau de la prononciation, du lexique (avec des mélanges ingénieux de français et portugais, dans le cas des luso-français·e·s). Le niveau du garçon récemment arrivé, qui n’a connu auparavant que le portugais de son pays natal, pouvait être évalué par un C1. En outre, le portugais est une langue qui est offerte en France comme langue étrangère ; ce serait bien que ce patrimoine ne se perde pas et que cette compétence en langue familiale soit reconnue dans le curriculum.