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10.07.2024
Le projet PLURIWELL élargit sa portée et son travail sur le bien-être plurilingue
Le projet PLURIWELL, financé par le CELV, entre dans une nouvelle phase, plus étendue, alors que les responsables du projet et d'autres participant·es se préparent à la première réunion de réseau, prévue au CELV à Graz du 30 septembre au 2 octobre. Cette rencontre marquera le lancement officiel des efforts déployés par le projet cette année pour partager et explorer le concept de bien-être plurilingue. L'année académique à venir aboutira à la création d'une série d'outils axés sur le bien-être plurilingue.
En collaboration avec le CELV, les membres du projet, Caterina Sugranyes, Latisha Mary, Gerit Jaritz et Karen Aarøe, ont contacté des professionnel·les de l'éducation de toute l'Europe et recruté des participant·es de différents pays et contextes linguistiques. La réponse des enseignant·es et d'autres personnes sur le continent a été extrêmement positive, comme en témoigne la participation de représentant·es de neuf pays. Plus précisément, les participant·es à la réunion du réseau viendront de provenances aussi diverses que l'Irlande, la Lituanie, l'Espagne, la Suisse, le Danemark, la France, la Hongrie, la Norvège et les Pays-Bas. « PLURIWELL porte essentiellement sur la manière dont nous reconnaissons les conditions plurilingues qui nous entourent et y répondons », a déclaré Caterina Sugranyes, la coordinatrice du projet. « C'est pourquoi il est essentiel de disposer de personnes de provenances aussi diverses, qui connaissent des circonstances et des réalités différentes. »
Les invité·es à la réunion du réseau ont été soigneusement sélectionné·es en fonction des objectifs généraux du projet. Pour la plupart, ce sont des enseignant·es du primaire, auxquels se joindront plusieurs formateur·rices d'enseignant·es universitaires, ainsi que les partenaires associé·es du projet, Camilla F. Hansen, Kaitlin Balthasar, Elisabeth I. Kaalund, Josep Ballarin Garoña et Will Bromberg. Leurs différents points de vue sur le plurilinguisme et l'éducation aux langues seront sans aucun doute utiles à PLURIWELL, qui cherche à mieux comprendre comment les enseignant·es peuvent prendre conscience de leur propre bien-être plurilingue et comment, à leur tour, elles et ils peuvent contribuer à favoriser ce bien-être chez les autres.
La réunion du réseau n'est cependant qu'un point de départ pour l'année d'activité à venir de PLURIWELL. Les participant·es auront la possibilité de rester activement impliqué·es tout au long de l'année, en suivant la voie vers la conception d'outils axés sur le bien-être plurilingue à l'issue de la réunion. Une fois de retour dans leurs pays et dans leurs écoles, elles et ils seront en mesure de créer des outils qui leur permettront de continuer à renforcer leur propre bien-être plurilingue et celui de leurs collègues, grâce aux connaissances et à l'expérience acquises ici. Tout au long de l'année, elles et ils auront également l'occasion de participer à des réunions en ligne pour partager ce qu'ils ont fait, donner un retour d'information et recueillir les réactions des partenaires de PLURIWELL et de leurs autres collègues. Les partenaires du projet compileront ensuite ces outils dans un manuel qui sera utile aux enseignant·es de toute l'Europe lorsqu'elles et ils aborderont les questions émergeant dans le contexte de l'éducation plurilingue.
Ces démarches s'appuieront sur les travaux déjà menés par l'équipe PLURIWELL sur le bien-être plurilingue. Elles prévoient également la création d'un glossaire de définitions de certains des concepts clés abordés par le projet PLURIWELL et la rédaction d'une série de principes directeurs pour le bien-être plurilingue.
Caterina Sugranyes, Latisha Mary, Gerit Jaritz, Karen Aarøe
- Site web du projet du CELV « Pluriwell – Favoriser le bien-être plurilingue des enseignant·es de langues » (disponible en français et en anglais) : www.ecml.at/pluriwell
23.05.2024
Le projet PLURIWELL du CELV recrute des participant·es pour améliorer le bien-être plurilingue des enseignant·es en Europe
Le projet PLURIWELL du CELV est opérationnel. L’équipe a commencé à travailler pour améliorer le bien-être plurilingue des enseignant·es en Europe. Les principaux partenaires du projet, Gerit Jaritz, Kaaren Aarøe, Latisha Mary et Caterina Sugranyes, ont officiellement lancé le projet à Graz lors d’une réunion au début de cette année. Les responsables du projet recrutent actuellement d’autres expert·es, y compris des enseignant·es et des formateur·rices d’enseignant·es, pour participer à cette initiative visant à améliorer le bien-être plurilingue des éducateur·rices, défini ici comme la conscience, la compréhension et l’aisance des enseignant·es avec leurs « propres » langues et la façon dont elles et ils les utilisent dans une variété de contextes personnels et professionnels. « La question est de savoir quelle est ma relation avec mes langues et ce que cela signifie pour moi en tant qu’enseignant·e », a déclaré la coordinatrice du projet, Caterina Sugranyes.
Les participant·es sélectionné·es seront invité·es à un événement de réseautage en octobre dans les bureaux du CELV en Autriche pour aider à construire le cadre du bien-être plurilingue en créant du matériel et des lignes directrices. En fait, le cœur même du projet sera constitué par ces contributions de professionnel·les issu·es de contextes géographiques et linguistiques différents. Ce n’est qu’avec cet éventail de perspectives qu’il sera possible d’obtenir une image plus complète des complexités de l’identité et du bien-être plurilingues sur un continent où tant de langues coexistent et parfois s’affrontent, à la fois dans la société en général et dans les établissements d’enseignement en particulier.
Les enseignant·es peuvent être très conscient·es de ces questions et s’engager pleinement en faveur du plurilinguisme, mais elles et ils ne sont pas à l’abri des complications. Il est vrai qu’au cours des dernières années, les enseignant·es, les chercheur·euses et les décideur·euses politiques en Europe et dans le monde entier ont toutes et tous adopté une approche plus plurilingue de l’apprentissage des langues. En effet, il existe un consensus croissant dans ce domaine quant aux avantages de l’utilisation de plusieurs langues en classe de différentes manières. Bien qu’il existe de nombreuses preuves de l’efficacité de cette approche, il arrive souvent que, pour les professionnel·les concerné·es, la mise en œuvre de méthodes plurilingues s’accompagne de certaines contradictions et de certains défis. Le bien-être plurilingue consiste à identifier et à chercher à surmonter certaines des questions épineuses qui peuvent émerger dans le contexte de l’identité plurilingue.
Bien entendu, ces questions peuvent varier considérablement d’un contexte éducatif à l’autre. En effet, les principaux·ales partenaires du projet viennent toutes et tous d’endroits où les réalités plurilingues sont différentes. Lors de la prochaine réunion du réseau, il y aura des représentant·es d’endroits présentant un éventail encore plus large de conditions plurilingues. Les contradictions potentielles affectant l’identité plurilingue d’un·e enseignant·e français·e sont susceptibles de différer de celles vécues par un·e enseignant·e lituanien·ne. PLURIWELL recrute des enseignant·es issu·es de différents contextes afin d’explorer ces différences potentielles, mais aussi les points communs entre les enseignant·es de toute l’Europe. Les participant·es travailleront ensuite avec leurs collègues dans leurs pays d’origine respectifs pour adapter les supports qu’elles et ils ont contribué à créer aux spécificités de leurs propres écoles et sociétés.
www.ecml.at/pluriwell
Caterina Sugranyes (coordinatrice), Karen Aarøe, Gerit Jaritz, Latisha Mary
27.03.2024
Le projet du CELV vient d'être lancé : « Favoriser le bien-être plurilingue des enseignant·es de langues »
Qu'est-ce que le bien-être plurilingue ? Les enseignant·es sont-ils·elles pleinement conscient·es de leurs propres langues ? Quelle relation les enseignant·es entretiennent-ils·elles avec leur propre langue ? Cette relation influe-t-elle sur la manière dont ils et elles enseignent les langues ?
Notre projet « Favoriser le bien-être plurilingue des enseignant·es de langues » aidera les enseignant·es à développer leur propre bien-être plurilingue, que nous décrivons comme la reconnaissance et la valorisation du potentiel du répertoire linguistique de chacun·e et de la manière dont nous utilisons nos langues pour interagir positivement dans nos contextes personnels et professionnels. Ce faisant, nous créerons des espaces de collaboration linguistiquement et culturellement « sûrs » qui permettront une prise de conscience et une visibilité des langues grâce à la reconnaissance et à la valorisation de toutes les langues. Nous contribuerons également à une approche plurilingue plus positive de l'apprentissage et de l'enseignement en comprenant que la compétence linguistique est dynamique et que toutes les langues peuvent être des outils pédagogiques bénéfiques pour l'apprentissage des langues. En reconnaissant et en redéfinissant nos propres émotions par rapport aux expériences d'apprentissage et d'enseignement des langues, nous travaillerons sur l'éveil et la sensibilité aux langues et, en fin de compte, sur la capacité de l'enseignant·e à prendre des mesures pour développer son propre répertoire et ses propres compétences plurilingues.
Et comment y parviendrons-nous ?
En concevant des outils et des ressources avec les enseignant·es et pour les enseignant·es qui peuvent les aider à développer leur propre bien-être plurilingue. Notre prochaine étape consistera à faire participer les enseignant·es en exercice et, ensemble, nous nous mettrons au travail !
Caterina Sugranyes (coordinatrice du projet), Kaaren Aaroe, Gerit Jaritz, Mary Latisha
Le projet « Favoriser le bien-être plurilingue des enseignant·es de langues » (2024-2026) est l'un des huit projets menés dans le cadre du programme 2024-2027 du CELV « L'éducation aux langues au cœur de la démocratie ». Le programme du CELV se concentre principalement sur des activités visant à soutenir et à développer le bien-être, la résilience et les compétences de tous ceux et de toutes celles qui travaillent dans ce domaine, afin qu'ils·elles puissent à leur tour autonomiser leurs apprenant·es. De cette manière, ce programme vise à transformer l'éducation aux langues en une force dynamique au cœur des idéaux démocratiques.