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    Présentation d'approches dans la ville de Hambourg (Allemagne)

Resources for assessing the home language competences of migrant pupils

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Présentation d'approches dans la ville de Hambourg (Allemagne)

Tests d’évaluation des compétences dans les langues d’origine, Autorité de Hambourg pour l’École et la formation professionnelle

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Contexte

Le système éducatif allemand est organisé au niveau de ses différentes régions appelées « Länder », selon des principes et modalités décidées au niveau de l’Etat fédéral.
C’est la KMK (Conférence des ministres de l'éducation et des affaires culturelles) qui adopte des réglementations de base pour l'enseignement des langues et les critères d’évaluation du baccalauréat. C’est elle qui est responsable du développement et de l'introduction de programmes éducatifs à l'échelle nationale pour la première langue étrangère. Les objectifs sont formulés en termes de compétences.

En vertu du traité d'Amsterdam (1997), portant des amendements au traité de Maastricht (1992), l'Union européenne a adopté le soutien au développement du plurilinguisme comme ligne directrice de sa politique linguistique. C’est en conformité avec cette recommandation que l’administration de la région de Hambourg a changé de perspective sur l'enseignement des langues et s'est engagée en faveur de l'enseignement des langues familiales et de l'éducation interculturelle, reconnaissant que la prise en compte du plurilinguisme est d'une importance majeure pour la cohésion sociale dans un contexte de migration/mobilité croissante. Par ailleurs, la KMK a confié le développement des compétences interculturelles et linguistiques à l'école.

Compte tenu de l'importance croissante du plurilinguisme sociétal dans un monde très diversifié, le Ministère regional de l’éducation de Hambourg a adopté en 2019 une déclaration prônant l'intégration des jeunes réfugiés par l'éducation. Les objectifs principaux sont avant tout l’apprentissage rapide de la langue de scolarisation, l'enseignement des valeurs démocratiques et l’accès à un parcours scolaire de qualité soit dans une filière de formation professionnelle, soit dans un cursus de formation générale.

Pour atteindre cette finalité, la reconnaissance des ressources dont les élèves disposent est particulièrement importante. En d’autres termes, la reconnaissance du repertoire pluriel constitue un élément essentiel d'une approche holistique et inclusive de l'éducation langagière et de la valorisation des langues. La mise en lien de la langue allemande avec la/les langues familiales des élèves et le soutien à la prise de conscience linguistique sont des pivots de cette approche.

Enseignement des langues familiales

Depuis plus de deux décennies, l’Autorité scolaire de Hambourg propose aux élèves des cours de langues familiales. En 2020-21 il y avait notamment des cours d’albanais, arabe, bosniaque, chinois, farsi, italien, polonais, portugais, russe, espagnol et turc.
L’objectif de ces cours de langues familiales est d’initier les élèves à une observation réfléchie du fonctionnement des langues ainsi qu’aux genres de textes écrits dont ils se serviront en classe dans la langue de scolarisation. Ils développent ainsi des compétences dans la langue de scolarisaton de même que dans d’autres matières scolaires. Par ailleurs, leurs compétences interculturelles sont également développées dans une perspective comparative en permettant aux élèves d'acquérir des connaissances concernant leur pays d'origine et d'établir des liens avec leur vie en Allemagne. Les élèves sont encouragés à prendre conscience des points communs, des similitudes et des différences des différents modes de vie et de perspectives, s’ouvrant ainsi à une coexistence basée sur le respect et la tolérance. En résumé, les élèves développent leur capacité à se repérer et à interagir avec succès dans les différentes réalités linguistiques, ethniques, religieuses, sociales et culturelles des sociétés.

Les langues familiales ont été progressivement intégrées dans les écoles et dans les programmes scolaires. Les autorités éducatives de Hambourg sont responsables de l'enseignement depuis l'école primaire jusqu'au baccalauréat, qui est l'examen final de l'enseignement secondaire supérieur. 

L'enseignement est dispensé par des enseignants qualifiés qui se basent sur le plan d’études des langues familiales (appelées langues d'origine).

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Confié directement aux autorités éducatives de Hambourg, l’enseignement des langues familiales s’organise selon quatre modalités dans les écoles primaires et secondaires :

de l'école primaire au niveau secondaire supérieur

enseignement de la langue familiale en tant que langue vivante soit dans des programmes bilingues soit comme langue optionnelle

de l'école primaire au niveau secondaire supérieur

enseignement de la langue familiale comme langue vivante optionnelle ou à choix dans une série de matières obligatoires

à des fins certificatives

enseignement de la langue familiale en tant que langue vivante

au niveau secondaire

enseignement de la langue familiale comme matière obligatoire

L’apprentissage et l’évaluation de la langue familiale sont réalisés dans un contexte institutionnel multilingue qui adopte une approche didactique plurilingue. Dans le contexte de Hambourg (Allemagne), cette approche plurilingue vise notamment un apprentissage coordonné

  • de l'allemand,
  • celle de la langue familiale et
  • de la/des langue(s) vivante(s).
  • L'approche vise également à promouvoir le bilinguisme et le plurilinguisme existants, notamment en élargissant l'offre d'enseignement de la langue familiale et en renforçant les liens avec l'enseignement régulier, tant au niveau du contenu que de l'organisation.
    Dans cette perspective, il s’agit de developper conjointement les compétences en langue familiale, ainsi que d’améliorer les résultats scolaires : "En fin de compte, la réussite scolaire de tous les enfants dépend de leur maîtrise de la langue de scolarisation." Fürstenau et al. 2003, p. 20

    L'enseignement-apprentissage des langues familiales doit se mettre en oeuvre en s’intégrant, sur le plan du contenu et de l'organisation dans l’enseignement général.

    Dans le domaine de l’apprentissage des langues, les compétences sont appréhendées comme des habiletés écrites et orales, celles-ci résultant soit de l'acquisition naturelle (en dehors du contexte scolaire, par exemple dans l'environnement familial) et de l'apprentissage plus formel (à l'école). Le rôle de l'école est de coordonner ces deux processus d'apprentissage. Les compétences en langues sont évaluées conformément aux plans d'études fédéraux/nationaux, suivant les critères pédagogiques et didactiques y figurant. La maîtrise de la langue et les niveaux atteints sont évalués au moyen d'examens.

    L'examen de la langue ou des connaissances disciplinaires évalue le degré d'acquisition des compétences décrites dans les plans d'études fédéraux (et dans le cas de Hambourg) conformément aux programmes et critères définis par la Conférence permanente des ministres de l'éducation et des affaires culturelles (KMK). Ces objectifs, constituant également des programmes de formation pour la langue familiale, sont formulés en termes de compétences sur la base du Cadre européen commun de référence du Conseil de l'Europe. Les plans d’études formulent des objectifs réalisables pour les langues pour chaque niveau scolaire et pour chaque matière scolaire. Dans cette approche, l'accent n'est pas mis sur le contenu, mais plutôt sur le développement global et cohérent des compétences des élèves.

    Le développement des compétences linguistiques dans les langues familiales est déjà mis en œuvre dans 10 régions (“Länder”) en Allemagne.

    Le suivi des apprentissages de langues et l'évaluation des compétences sont mis en oeuvre en fonction des contextes, des ressources et des possibilités d'intégration de ces langues dans le système scolaire. Cela nécessite un certain degré d’intégration des langues familiales dans les plans d’étude du pays d’accueil. Dans les pays où l'enseignement des langues familiales et l'enseignement général sont étroitement liés, comme en Suède ou en Allemagne, les modalités de mise en oeuvre sont nombreuses et productives.
    Les compétences dans les langues familiales peuvent être évaluées de différentes manières :

    • en tant que competences en langue d'origine (de la première à la dixième année, pour les élèves âgés de 6 à 16 ans),
    • en tant que langue vivante (de l’année 5 à l’année 1é ou 13, selon le type d'école) et
    • comme épreuve finale (pendant l’année 9 et 10 pour passer à un niveau de scolarisation supérieur).
    Le choix entre ces modalités d’évaluation dépend des exigences et des objectifs ainsi que du contexte éducatif - scolaire ou extrascolaire.

    Évaluation des compétences en langues familiales

    Accès à un diplôme de fin de cycle d’études

    Le projet a d'abord été lancé comme programme pilote en 2010, parallèlement à l’ouverture de classes dites d’accueil internationales (die internationale Vorbereitungsklassen) pour les élèves nouveaux arrivés qui n’ont pas été scolarisés préalablement dans le système éducatif allemand et dont la langue d'origine était différente de l'allemand. Les élèves souhaitant certifier leurs compétences en langue familiale peuvent passer une épreuve linguistique et ainsi valider leurs compétences dans leur langue d'origine. Cette évaluation contribue de manière importante à la reconnaissance scolaire institutionnalisée et facilite l'intégration de ces élèves dans la société allemande diversifiée en leur ouvrant des perspectives professionnelles plus larges.

    L'évaluation est réalisée en harmonie avec les finalités des plans d’études (programmes-cadres) pour les langues vivantes étrangères. Les critères d’évaluation sont définies sur la base des compétences requises à la fin de chaque année scolaire. Ces objectifs correspondent aux niveaux du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECR) et s’appliquent pour les nouveaux arrivants qui intègrent tardivement le système scolaire du pays d'immigration et ne maîtrisent donc pas suffisamment la langue de scolarisation. L'examen d'évaluation linguistique a lieu à la fin de la 9e année scolaire (premier certificat d'enseignement général) ou à la fin de la 10e année (certificat d'enseignement secondaire) et peut être validé, selon le choix de l’élève comme la première langue vivante (anglais) ou comme une autre langue vivante du programme d'études. Le résultat de l'évaluation certificative de la langue familiale est pris en compte lors du passage à un niveau supérieur des études et figure sur le bulletin scolaire.

    Cette évaluation finale certificative est soumise par des conditions fixées par l'autorité :

    • la première langue de l’élève n'est pas l'allemand ;
    • l’élève n’a pas été scolarisé en Allemagne avant son entrée à l’école secondaire inférieure ;
    • les élèves ont suivi moins de trois années complètes d'enseignement régulier de la langue anglaise.

     



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    1.

    Les épreuves sont élaborées par des experts en évaluation, de manière centralisée sous la direction du Département des langues vivantes du Ministère de l’éducation générale et de formation professionnelle. Il s’agit d’une part de préparer les épreuves écrites sur la base de critères communs ainsi que les critères d’évaluation et de définir les échelles de correction pour l’épreuve orale de l’autre part. Dans cette phase de conception, on élabore aussi des cahiers d'exercices aidant la préparation de l’épreuve écrite ainsi qu’un catalogue de questions pour la préparation de l’épreuve orale. Le département en question a également à sa charge la formation continue des évaluateurs chargés de la passation des épreuves.

    2.

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    3.

    L'organisation et la passation des épreuves s’effectuent sous la responsabilité de l’Institut pour l’assurance qualité de l'éducation (Institut für Bildungsmonitoring und Qualitätsentwicklung - IfBQ ) comprenant les inscriptions, la distribution des épreuves dans les écoles, le recrutement des évaluateurs et des traducteurs, ainsi que l’organisation des épreuves orales. En cas de besoin, l’IfBQ fait appel aux consulats, à des associations, à des universités et à d'autres organisations pour rectuter des évaluateurs.

    4.

    Les épreuves sont traduites de l’allemand dans chaque langue familiale par des équipes de traducteurs qualifiées et chaque traduction est soumise à une relecture.

    5.

    La passation de l’épreuve orale se fait devant un jury composé de deux évaluateurs qui corrigent également les épreuves écrites.

    6.

    L'examen est gratuit pour les établissements et est facultatif.



    L'élaboration des tests, la passation des examens, la correction des épreuves et la gestion du processus sont entièrement prises en charge par le Ministère de l'éducation générale et de la formation professionnelle, qui met des ressources supplémentaires à la disposition des instances concernés : le Département pour l'accroissement des opportunités éducatives, le Département des langues vivantes et l’Institut pour l’assurance qualité de l'éducation (IfBQ).

    Evaluation des compétences

    L'épreuve écrite :
    Partie écrite
    30%
    Lire
    30%
    Médiation
    30%
    Ecrire et
    mobiliser des
    outils linguistiques
    • … est collective et porte sur les domaines de compétence suivants : comprehension écrite (globale et détaillée) 30 %, médiation linguistique 30 % et expression écrite 40 %.
    • … est évaluée à l'aide d'une grille divisée en critères ciblant le contenu (40 %) et la correction linguistique (60 %). Ce dispositif n’autorise pas les élèves à utiliser un dictionnaire.
    • La durée de l’épreuve écrite est de 120 minutes.

    L'épreuve orale se déroule en tête à tête avec le jury et est divisée en deux parties :  
    Partie oral
    50%
    Parler en
    monologue et
    en dialogue
    50%
    Exécuter
    des tâches
    • Partie I : Un monologue (un exposé d’un sujet) et si nécessaire les évaluateurs·e·s posent des questions au candidat·e·s. Le sujet est fixé avant l’épreuve et communiqué aux candidat·e·s.
    • Partie II : Expression orale dialoguée.
    • Il s’agit d’un entretien avec le jury sur un sujet préalablement fixé ainsi que de répondre à des questions figurant dans le catalogue de questions.
    • Chaque domaine de compétence compte pour 50 % du score final de l ‘épreuve orale. L'examen dure 15 minutes.

    Langues proposées

    albanais, arabe, arménien, bosniaque, bulgare, chinois, croate, dari, farsi, finnois, français, grec, hindi, hongrois, indonésien, italien, japonais, coréen, kurde badini, kurde kurmanji, espagnol, kurde sorani, letton, lituanien, macédonien, néerlandais, ourdou, pachto, polonais, portugais, roumain, russe, serbe, slovaque, swahili, tagalog, thaï, tigrinya, turc, twi, ukrainien, vietnamien, wolof.

    Compétences évaluées

    • compréhension écrite
    • production écrite
    • compréhension orale
    • production orale
    • médiation
    • compétences interculturelles (compétences transversales)

    Niveaux évalués

    A2, B1, B1+ du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECR)

    Les contenus et des tâches proposés du dispositif sont sélectionnés en fonction du niveau de langue ciblé conformément aux desripteurs des échelles du CECR et en prenant compte des critères d’appartenance ethnique et culturelle, ainsi que des centres d’intérêts liés aux expériences possibles d’élèves dans une classe d’âge donnée. Comme documents, seuls les articles de journaux, les brochures, les articles Internet et le matériel publicitaire authentiques sont autorisés. De cette manière, les élèves peuvent activer leurs connaissances préalables sur un sujet et de ce fait mobiliser plus facilement leurs compétences linguistiques cognitives (CALP).

    En ce qui concerne la comprehension écrite, c’est une approche multimodale faisant appel à différents canaux sensoriels qui est recommandée : des images, des photos, des infographies et d’autres aides-mémoire facilitent la construction du sens, notamment en primaire.

    L'accent est mis sur la mesure des compétences linguistiques sur la base des directives spécifiques de la Conférence des ministres de l'éducation et du CECR (Cadre européen commun de référence pour les langues). Les sujets qui posent des problèmes dans certains contextes culturels, notamment ceux qui traduisent des representations exprimant une dominance, une hiérarchie par rapport à des répertoires bilingues ou plurilingues ou les sujets sensibles comme la guerre, la violence, la sexualité, etc. sont évités.

    Critères d’évaluation selon le modèle de compétence de communication retenu

    Compétences
    interculturelles
    Compétences
    communicatives
    fonctionnelles
    Compétences
    méthodologiques

    Cliquez sur une zone pour en savoir plus

    Compétences interculturelles

    • Capacités à s’orienter dans différents systèmes de référence linguistiques, ethniques, religieux, sociaux et culturels
    • Perception de valeurs, de normes et de points de vue communs et différents
    • Approche respectant la diversité et de la différence

     

    Compétences communicatives fonctionnelles
    Competénces communicatives Ressources linguistiques
    • Vocabulaire
    • Grammaire
    • Prononciation et intonation
    • Orthographe
    • Réflexion sur la langue
    • Compréhension orale et visuelle
    • Compréhension écrite
    • Parler
    • Participer à des conversations
    • Parler de manière cohérente
    • Écrire
    • Médiation linguistique
    Compétences méthodologiques

    • Apprentissage des langues
    • Utilisation des médias et des textes

     

    Exemples de critères 

    Exemple 1 : production orale en interaction

    Dans cet exemple pour la production orale en interaction, les critères présentés permettent de mesurer des indicateurs de performance dans la langue-cible en lien avec un niveau (grille de type CECRL), et laissent place également à des modalités faisant intervenir la/les langue(s) de l’école et langue familiale ciblée dans l’évaluation.
    Par exemple, si les critères linguistiques proposés (« vocabulaire », « structure », etc.) sont bien liés à la mesure de cette compétence dans la langue familiale, les critères liés à la cohérence de la production (par exemple « aptitude à la conversation ») et cohésion interne (par exemple « stratégie d’expression ») laissent ouverte la possibilité pour l’élève, dans son processus de production, de s’appuyer sur d’autres variétés / langues de son répertoire à condition que celles-ci ne gênent pas la cohésion et cohérence de lensemble. Un critère spécifique « appui sur la langue de l’école ou une autre langue » pourrait compléter l’exemple ici.

    Exemple 2 : contenu langagier et cohésion de la production

    Dans cet exemple, la compétence est mesurée selon deux composantes (contenu langagier et linguistique d’une part, cohésion de la production d’autre part). Cette répartition des critères laisse de la place à des modalités plurilingues qui peuvent être prises en compte lors de l’exécution de la tâche, tout en tenant compte de la composante spécifique en langue-cible attendue dans la partie « contenu ».

    Commission d'examen

    L'autorité éducative met en place une commission d'examen pour l'organisation des tests d'évaluation linguistique. Cette commission est composée d'une personne participant aux évaluations ayant une qualification d'enseignant·e ou une qualification académique équivalente, d'un·e autre enseignant·e qualifié·e et d'un·e président·e. Au moins un·e membre de la commission doit être titulaire d'un diplôme d'enseignement d'une langue vivante étrangère.

    La présidence est assurée par l'autorité compétente mais cette fonction peut être déléguée à un membre de la direction de l'école.

    Témoignage

    S. Safouane, référente pour le soutien à l’égalité des chances, la promotion linguistique et l’enseignement des langues d’origine, service de l’Education, Autorité pour l'école et la formation professionnelle, Hambourg

    « Près de 40 % des élèves scolarisés à Hambourg grandit dans un environnement bilingue ou multilingue. Les cours de langues familiales proposés par le Behörde für Schule und Berufsbildung (Ministère de l'enseignement général et professionnel) de Hambourg visent à encourager, consolider et développer le potentiel linguistique et culturel des élèves, ainsi que leurs savoirs. De la même manière que les élèves apprennent l'allemand en tant que langue de scolarisation, les élèves suivant des cours de langues familiales ancestrales acquièrent des compétences linguistiques cognitives qui vont au-delà de la ou des langue.s quotidienne.s parlée.s à la maison. Ils acquièrent également des stratégies et des connaissances qui facilitent l'apprentissage d'autres langues, y compris l'allemand. Leur confiance en leur bilinguisme ou leur multilinguisme s’accroit en même temps. Les résultats des élèves dans les cours de langues familiales sont évalués sur la base des programmes scolaires de Hambourg et ils figurent dans le bulletin scolaire de chaque élève. A Hambourg ce dispositive permet aux élèves de mettre à profit dans leur parcours scolaire leurs savoirs et savoire-faire développés dans les cours de langues familiales comme matières scolaires ou même les faire prendre en compte comme sujet d'examen pour entrer à l’Université (Abitur). »