Implications de l'évaluation pour le système éducatif
Quelles pratiques d’évaluation permettent de considérer la/le locuteur·trice comme plurilingue (c’est-à-dire locuteur·trice de la langue familiale évaluée, mais également d’autres langues et variétés de langues ?)
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Qu’est-ce que cela implique pour l’école /
pour l’institution ?
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La prise en compte de la diversité linguistique et culturelle dans l’éducation est une condition importante pour favoriser l’égalité des chances, pour éviter les risques de décrochage scolaire, les difficultés cognitives.
L'ère inclusive (Le Socle commun des droits sociaux, Commission européenne, 2017)
redéfinit la notion de besoins spécifiques des apprenant·e·s et partage la responsabilité de la prise en compte de ces besoins à différents niveaux (classe (micro), établissement scolaire (méso), régional et national (macro)).
Au niveau de l’institution (système éducatif, établissement, etc.), ce principe, considérant la diversité comme une normalité, aide à mettre en place plus d’équité en éducation.
Equité et inclusion, comme finalités de l'évaluation
Mais cela nécessite de la part de l’institution une « culture du changement » (Rousseau, 2017), aux différents niveaux de ses actions d’éducation et de formation (micro, méso et macro), et un modèle éducatif basé sur la coopération entre les acteurs·trices (enseignant·e·s, familles, élèves, acteurs·trices associatifs·tives, autres acteurs·trices éducatifs·tives).
Considérer le répertoire plurilingue confère à l’élève bi/plurilingue des avantages cognitifs et socio-affectifs qui favorisent tous les apprentissages langagiers, mais aussi les apprentissages scolaires. Ils ont un impact indéniablement positif sur la construction identitaire des apprenant·e·s.
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